Devoir associatif

Petit « devoir » de vacances !
dit « Houston, on a un problème… avec la navette ! »
Données du problème :
1. Hypothèses :
• Une association de parapentistes dispose d'une navette avec un chauffeur appelé Paul (prénom inventé) et d'une 2ème navette qui peut être utilisée en autogestion.
• Paul a des horaires légaux de travail journalier de 9 H à 18 H, hors comptabilité, pleins d'essence, approvisionnement du chalet en boissons, etc….
• En même temps, Jacques (prénom d'emprunt), quelle que soit l'heure de disponibilité effective de la navette (et de son chauffeur) veut voler quand les conditions lui semblent bonnes…. que pour lui bien sûr !
• De plus, Jacques s'est organisé (ou pas !) pour arriver à l'atterrissage à ces horaires de prédilection de vol optimal et unique. Surtout que son ami Jean a tout observé et tout analysé sur un site internet super fiable (il s'en va de soi !).
• Pas de chance, Jacques arrive juste après que la navette soit partie avec 8 passagers autorisés voire 3 puisque c'est le minimum requis. Loupée de 15 mn, Jacques va attendre environs 45 mn (1 H de rotation) dans le meilleur des cas pour remonter avec la navette de Paul.
• Entre temps, les conditions se sont soudainement dégradées et les pilotes, prudents, vont se poser à l'atterrissage de secours dit du « 500 ».
• Comme convenu, pendant les mois de Juillet et Août, Paul passe avec la navette par ce terrain d'atterrissage et récupère les pilotes mais perd du temps sachant que certains pilotes viennent juste d'y atterrir et n'ont pas fini de plier leurs voiles.
• Un dilemme pour Paul : Il fait preuve de patience (comme ceux qui sont à l'attero bien entendu !) et les attend pour qu'ils ne rentrent pas à pieds… ou alors il les ignore pour être le plus vite possible à la disposition des hypothétiques parapentistes en attente à l'attero ?
• Le temps de revenir, les cloches sonnent 12 h 30 et Jacques, à force d'attendre, a un coup de fringale ! A cette heure « creuse »(comme son estomac !), il ne veut pas monter de suite… Tant mieux, Paul a lui aussi besoin de manger pour survivre et ne reviendra qu'une heure après.
• A son retour, Paul, repu comme les autres parapentistes bien « reposés » (ou pas !), veut bien remonter les passagers en ce début d'après-midi mais pas de chance, la brise s'est renforcée !
• Tant pis, il patiente et sans s'en apercevoir, les sacs de parapente s'accumulent inexorablement le long du chalet dans un bel ordre prioritaire (toujours respecté bien sûr !).
• Pendant ce temps, le temps s'écoule (c'est cool !...) et personne ne veut monter de suite pour attendre là-haut estimer, malgré les conseils avisés de Jean, que les conditions seront assez vite clémentes.
• Enfin, vers 17 H 30, personne n'a vraiment volé l'après-midi mais un vol du soir serait bien sympa.
• Petit problème supplémentaire et inattendu : des parapentistes arrivés tardivement sur le site aimeraient voler aussi malgré le nombre conséquent de sacs alignés mais à cette heure-là (juste avant 18 H), c'est la dernière navette que Paul peut assurer.
• Une certaine frustration semble s'annoncer… mieux que l'arrivée (ou la chute) de la brise.
• Malgré tout, les premiers 8 passagers prioritaires (léger rappel !) montent au décollage mais s'aperçoivent que le vent est encore trop fort pour décoller en sécurité.
• Du coup, des décisions s'imposent :
- attendre que le vent s'affaiblisse et décollage un peu après ?
- ou bien on décide de redescendre de suite en navette pour ne pas tous redescendre à pieds ?
- ou bien on demande encore un peu de patience à Paul d'attendre leur décision finale avant de redescendre avec ou sans eux ?...
• Nouveau dilemme : cette attente va pénaliser les parapentistes qui voulaient monter tard en autogestion de la navette pour profiter d'une hypothétique restitution tout en pensant à récupérer au terrain d'atterrissage du 500 les derniers posés à cet endroit-là et le tout sans avoir une crevaison malvenue ! (tout est dit, j'espère !...)
2. Pour vous aider à affiner votre analyse, quelques pré-réponses déjà étudiées :
2.1. Une navette (supplémentaire) est laissée en autogestion mais à remplir au mieux et qu'avec des passagers possédant des cartes à l'année à jour et des cartes à cocher, le tout laissé à un chauffeur responsable, disponible (comme la clé), de confiance et qui n'aurait pas à faire d'encaissement quelconque.
2.2. Montée avec son propre véhicule (covoiturage) si l'attente leur parait trop longue.
2.3. Aller voir (ailleurs ?!...) sur d'autres sites si par cas ce service de navettes fonctionne…. et mieux bien sûr !
2.4. Appeler un taxi !
2.5. Monter à pieds…
Voilà, vous avez, en tout et pour tout, un bon mois de confinement pour réfléchir et trouver LA solution ultime qui fonctionne à 100% (voire plus !) pour tous les cas précités et oubliés !... Restons tout de même ouverts et généreux !
Aussi, si par cas, vous connaitriez un chauffeur navettiste qui possède un excellent don d'ubiquité, dites-lui qu'il serait embauché de suite !... et à l'insu de son plein gré !...
Quant à celui ou celle qui a trouvé la meilleure réponse à ce problème et qui arriverait à satisfaire autant ceux ou celles qui se taisent et se « contentent » de ce service et ceux ou celles qui « rouspètent » mais qui n'apportent pas vraiment d'idées constructives et/ou leurs contributions associatives, à cette personne (super chanceuse !), une très belle place au conseil d'administration de l'association, voire du « bureau » est gracieusement offerte à la prochaine AG !
NB : Les personnages et les situations de ce problème étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite !

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